Publié dans picture of | Lien permanent | Commentaires (1)
les mots sublimes de Fauque,
l'empreinte indélébile de Bashung,
le timbre rocailleux de Cantat.
... et parce qu'aujourd'hui, j'ai dû cesser de m'emporter.
Publié dans music please | Lien permanent | Commentaires (0)
Encore une semaine, une toute petite semaine de labeur et ensuite c'est mon tour, je me fais la malle ! Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir y glisser dans ma malle hein ? Un b.b.'s melting pot qui fleur bon le monoï et vous dévoile, en dix étapes, mon kit vacances idéal...
1. Des robes légères courtes, longues, blanches ou colorées
2. Un maillot de bain super joli
3. Des débardeurs à enfiler juste dessus
4. Un panama
5. Le triptyque tongs havaianas bronze + rose fluo, sandales basiques argent et compensées nude
6. Quelques bijoux falshy ou dorés sur peau bronzée hydratée avec l'Huile Précieuse Or de Nuxe
7. Un pantalon coupé loose mais qui a du style (faut pas déconner quand même...)
8. Une pièce vraiment fun
9. Un poncho en cachemire Poncho Gallery pour réchauffer les fins de soirées
10. Et pour ne pas buller idiot au bord de la piscine :
un ipod avec l'album "El ultim Trago" de Buika dans les oreilles, un bon bouquin et une pile de magaziiiiiiiines
(ceci n'est qu'un livre... pas un conseil ;-)
... en vous souhaitant à tous de très jolies malles d'été !
PS : ah oui, j'oubliais...
11. Une petite robe noire de soirée + stilettos parce que même en Ardèche, on ne sait jamais... et si on s'ennuyait ?
Publié dans b.b.'s melting pot of the week | Lien permanent | Commentaires (1)
Tout d'abord ce que j'aime c'est le nom : 2,rouge. Je trouve que ça sonne du feu de dieu et puis ça n'a d'appartenance directe à rien, ce qui signifie que ça peut être à peu près tout...
Ensuite ce que j'aime c'est le mélange :
Bref, "2,rouge" peut se faufiler partout même s'il faut le consommer, selon moi, avec modération (je ne suis pas une grande adepte de l'utilisation démesurée de la couleur dans mon intérieur). En fait, il me semble évident qu'une pièce posée au bon endroit devient naturellement le prisme coloré qui jusque là pouvait manquer.
La bonne nouvelle c'est qu'un nombre important de tableaux sont en vente ici et qu'il y a même un e-shop où l'on peut dénicher plein des petites créations variées.
Alors, "2,rouge" c'est bien ou c'est bien ?
n.b. : les photos disponibles sur le web sont très peu nombreuses ce qui n'a pas facilité l'illustration de cet article, je vous conseille donc vivement de vous rendre directement sur leur site lié ci-dessus afin de vous rendre vraiment compte de l'univers "2,rouge"
Publié dans art, blog et sites où vadrouiller | Lien permanent | Commentaires (0)
Il arrive parfois, doucement, sans égards, que la neutralité se pose là dans une vie. Le tumulte bouillonnant des instincts, la survie, le dépassement, la colère, l'amertume, l'incrédulité, la tristesse laisse place à une fausse paix, qui, de prime abord, nous apaise. On se sent soudain conquis par cette stérilité soudaine, pour, enfin, cesser un peu de souffrir. L'anesthésie du coeur nous séduit, ça y est, on est là, seul face à soi, avec devant nous une route inconnue à deviner. Avant de se lancer, on se prend le temps, le temps de respirer, d'anticiper, de fantasmer aussi, imaginer ce que cette foutue terre vierge va bien pouvoir nous offrir.
Soupir, respiration, arrêt sur image, cela ne doit durer qu'un infime instant, avant le compte à rebours, avant que les vraies sensations de vie se réinventent en nous. Néanmoins elle s'installe, prend ses aises, transparente, elle se love en nous, nous apprivoise, petit à petit, veine après veine, organe après organe, membre après membre. Elle nous engourdit l'esprit, nous enveloppe le coeur, mon coeur à moi, fidèle résistante aux tiédeurs de la vie.
Jusque là j'ai tenu, tenu, et même si parfois, le roucoulement soporifique de nos quotidiens nous aveugle, j'ai su, tout au fond, garder en moi l'originel de ce qui m'anime. Dans mes rêves, mon enfant, mes joies simples, mes égarements, mes actes manqués, dans les autres, ceux que j'aime, ceux que jamais je n'oublierai.
Pourtant, maintenant, ce soir, je sens ce poids, le poids du Neutre, le fardeau du Rien. Mon estomac se noue, vite une cigarette, je tremble, j'ai peur. Et si tout restait figé, et si plus rien n'arrivait, et si toutes mes désillusions m'avaient définitivement transformée ? Non je conteste, Non je n'en veux pas, je veux croire, je veux sentir, je veux imaginer et puis voir en sachant encore regarder. Alors je lutte, à nouveau j'entre en résistance, pour ne pas me perdre, pour ne pas somnoler, pour ne pas me réchauffer aux tiédeurs confortables de la Neutralité.
Publié dans mes écrits | Lien permanent | Commentaires (1)
Pour inaugurer le lifting du pourtant si jeune "b. b. blog" (c'est son p'tit nom), un b.b.'s melting pot finement mixé...
Quelle belle idée cette lampe de chevet maison dont le toit n'est autre que votre lecture du moment !
Je l'adore déjà, autrement dit il me la FAUT - en vente sur Urban Outfitters
Le prochain toit de la maison sera ce livre "Life in Photograhs" de Linda Eastman-McCartney. Décédée en 1998, cette artiste new-yorkaise photographia le monde du rock (avant d'en faire elle-même partie en épousant Paul McCartney) mais aussi la "family life" et son univers de l'intime, des portraits, des paysages, des chevaux dans les Landes... Un mélange des genres que je meurs d'envie de dévisager.
Ce qui m'a séduit dans cet appartement c'est l'aspect assumé du désordre ordonné. J'aime le dressing ouvert, fait uniquement de portants apparents, chapeautant parfaitement le bureau. J'aime aussi les étagères simplissimes qui exposent de manière minimaliste la jolie collection de chaussures.
Sur emmas designblog
Deux portraits sur closetvisit qui m'ont particulièrement plu.
Celui de Sue pour cette première photo que je trouve très réussie et celui de Lauren pour sa coiffure "lorelei" que j'adore.
Eté = soins des pieds + pédicure parfaitement maîtrisée, il en va de notre réputation de "Parfaitas" là (cf Grarance D.) !
Alors les couleurs "terre" de chez Chanel ou la ligne "flashy de chez OPI ?
Pour l'hydratation de nos petits petons, je n'ai pas encore trouvé mieux que la crème Hydrafeet de chez Addax (en parapharma).
Avec la manucure, on passe au level "Parfaita +" et là notre réputation est faite pour le reste de notre vie été.
Pour cela il faut soit du talent, de la patience et de la minutie (pour les plus fauchées), soit le style de vie de la "Parfaita +" super favorisée (because femme de ménage obligatoire pour la vaisselle + entretien toutes les 3 semaines en institut).
Ah j'oubliais, oui il y a aussi le patch stickers de chez Séphora mais il est actuellement en phase de test dans mon labo perso, promis je vous le dis dès l'avis de ma petite souris !
En tous cas, que vous soyez "Parfaita +" ou "Parfaita -", je ne peux résister à l'envie de conclure ce sujet hautement philosophique sur une chronique manucuré de notre Parfaita à nous, j'ai nommé Garance Doré !
Et pour finir en musique, ce single issu de l'album "Et vous, tu m'aimes" de Brigitte, deux nénettes décalées comme j'aime...
Le morceau tourne en boucle dans mes oreilles depuis quelques jours, sais pas pourquoi... besoin d'amour ? Moi ???
Bonne semaine à tous...
Publié dans b.b.'s melting pot of the week | Lien permanent | Commentaires (2)
Il y a peu, j'ai été témoin de deux scènes de vie.
Dans chacune d'elle, un homme était là, un homme qui semblait ne pas être à sa place, comme un acteur imposteur, comme s'il voulait être ailleurs.
Je me suis alors interrogée sur les "comment" et les "pourquoi" qui les ont mené là. A quel moment de leur vie tout a basculé et quelles sont les causes de leur apparente résignation.
Je n'ai pas les réponses, seules les questions demeurent mais tout ce que je sais, c'est que cela m'a renvoyé de manière évidente à ma propre vision de vie. Serais-je un jour confrontée à un tel constat, vais-je me sentir "à côté" du chemin en tentant désespérément de me souvenir du moment où je me suis égarée, du carrefour qui malgré moi m'a trompé ?
En attendant, tout en espérant que ce moment n'arrive jamais, je savoure la sensation délicieuse d'être à ma place dans ma propre existence, d'être en phase avec mon âge, mes choix et mes émois.
Je crois que je peux l'affirmer, malgré mes doutes, mes manques et mes peurs, oui je me sens heureuse et me souhaite que cela dure longtemps, très longtemps encore, le plus longtemps possible...
Le vieux beau
Ce dimanche là j'avais travaillé toute la journée. Vingt heure, je quitte mes obligations professionnelles sans aucune envie de me préparer à manger. Je décide donc de me rendre dans un petite pizzeria de mon quartier afin de me choisir une pizza à emporter.
C'est un restaurant italien bien modeste à la décoration simple et laide, des nappes bon marché bariolées, des chaises en plastique, même à l'intérieur, une salle étroite et bruyante remplit d'une clientèle de quartier.
Néanmoins une chaleur évidente se dégage de l'endroit, portée par le tenancier à l'accent du pays, un homme grand, presque chauve, un homme très souriant. Les pizzas y sont délicieuses, elles ont la vraie saveur de l'Italie.
Le restaurant est bondé, la serveuse est énervée, les bons de commandes jonchent le bar, il y en a partout dans un désordre néanmoins contrôlé.
A ma gauche, une famille nombreuse qui se retrouve ici pour clôturer un week-end bien rempli, on perçoit la chaleur et la bonne humeur, on ressent aussi l'aspect exceptionnel de cette sortie, j'imagine le patriarche annoncer à ses troupes "ce soir les enfants, on va au restaurant !".
Juste à côté, l'ami du patron, lunettes de soleil vissées sur le nez, partageant une bière avec son copain de palier, s'extasiant sur le moteur vrombissant de son bolide garé juste devant le restaurant.
Et puis, parsemés un peu partout, des personnes âgées, très âgées, seules, chacune à leur table, brisant ici la solitude qui emplit leur vie depuis leurs statuts de veufs ou de veuves. Leurs palais explosent dans les saveurs qui ravivent leurs sens, la nourriture étant devenue un de leur unique plaisir dans le crépuscule de leurs vies bien remplies. Ce n'est pas pathétique, c'est touchant, je ne les ressens pas malheureuses, ça me rassure un peu.
Et puis il y a cette table, juste devant le bar, juste devant moi qui attend là, dévisageant ces vies en vitrine, moi faussement sage, carrément voyeuse.
Attablés là, trois personnes : un homme, la soixantaine, grand, élégant, chic même, un vieux beau comme je les appelle. Il doit être médecin, chirurgien, dentiste, juge ou je ne sais quoi encore. Face à lui, sa femme, le genre de femme qui devait être belle avant mais que les années ont fini par rattraper, épaississant sa silhouette, ternissant sa chevelure, vieillissant son allure. A côté d'elle sa mère, un femme très âgée, presque sourde et dont la main tremblante a bien du mal à trouver la bouche à nourrir. La femme parle à sa mère les lèvres collées à son oreille ridée, l'aide à manger doucement, très doucement, son statut de fille s'est envolée il y a bien longtemps, en même temps que sa beauté. C'est elle la mère de sa mère désormais, statut qu'elle assumera jusqu'au trépas de cette dernière. Les deux femmes me tournent le dos, face à moi le visage du vieux beau. Il les observe silencieusement, puis il regarde son téléphone, guette un message peut-être ou bien simplement l'heure qui annoncera la fin de son supplice. Dans ses yeux rien, aucune tendresse, aucune compassion, juste l'ennui et le désenchantement. Il voudrait être partout sauf ici : dans les bras d'une maîtresse, au golf entre amis, ou même seul dans sa résidence secondaire normande. Il s'adosse, se redresse, puis s'adosse à nouveau, mal à l'aise, son agitation traduisant presque de la détresse. Il lève les yeux, croise les miens, ma pizza est prête, je remercie et souris, puis pivote et me dirige vers l'exterieur. Dans le reflet de la baie vitrée je remarque qu'il suit ma sortie avec l'envie de l'échappée, il ne se lèvera pas, il restera là avec son coeur froid, face à elles, face ses doutes, face au leurre magnifié d'un cruel fantasme de liberté.
Publié dans mes écrits, pola chronique | Lien permanent | Commentaires (0)