On pourrait presque se croire tout droit sorti d'un conte de Lewis Caroll. Le travail d'Elisabeth Frering, mêlant peinture à l'huile, dessin à l'aquarelle et mine de plomb procure à ses oeuvres une lecture syncopée, oscillant entre bien-être et douleur mystérieuse.
Il y a là une recherche infinie du plaisir mais aussi la peur de l'interdit, une ambiguïté subtilement dessinée sous les courbes de silhouettes animales et dans les traits plus rigides de certains symboles phalliques. La fourrure y est très présente, elle peut se transformer de manière subtile en toison pubienne, à peine suggérée par le contour à l’huile rose, d’une femme lapine. Cet exhibitionnisme symbolisé par la couleur rose, couleur crue des muqueuses, taches évanescentes à l’aquarelle qui ponctuent nombre de ses dessins, reflète cette envie que l’artiste éprouve d’explorer les contes et petites histoires balancés entre naïveté et érotisme.
En quête d'épure dans les représentations qu'elle en donne, Elisabeth Frering a le talent et l'intention maîtrisée de se placer sur le registe de la suggestion plutôt que dans l'interprétation frontale. Alors moi, je me laisse prendre au jeu...
Premier b.b.'s melting pot de septembre, premier b.b.'s melting pot de rentrée...
Contre toutes attentes, j'accueille finalement cette fin d'été avec soulagement et curiosité. Oui la fin de cette saison chaude (tout est relatif) ne m'émeut guère, mais ça c'est une autre histoire...
Alors généralement, "rentrée" rime avec actualités et nouveautés mais malheureusement je ne vais pas faire preuve d'une grande originalité cette semaine.
Ben non, vous verrez, finalement on reste qui on est et c'est pas une saison qui va vous faire virer de cap, enfin pas pour moi, enfin pas celle-là en tous cas...
cette semaine, rendez-vous chez le coiffeur pour soigner mon côté "fausse blonde" mais pour la coupe je ne veux rien d'autre que ça,
c'est à dire ce que j'ai déjà... en plus long
un look simplissime et pourtant... total black (enfin presque) et je ne préfère même pas connaître la griffe de cette petite veste !
oui je sais ce sont des robes de mariée... et alors elles sont belles non ? quand je vous disais qu'on était dans la non-actualité !
merci quand même à la créativité sensuelle de Delphine Manivet, ça peut servir un jour, sait-on jamais...
justement si on est dans la non-actualité concernant le fameux "oui" à la mairie et bien il y a des chances que l'on se retrouve dans la catégorie "'tain mais comment réussir en amour"...
cette petite chronique de notre Garance nationale m'a fait sourire et comme en ce moment c'est un luxe pour moi de sourire
Et puis cette semaine, Little a voulu organiser une séance photos !
Me suis soumise à ses ordres "Maman, tu te mets là, la main comme ça, non tu n'écrases pas ton menton, tu me regardes et tu ne souris pas", et ça donne ça :
bon ensuite j'ai pas pu m'empêcher de lui piquer son appareil et de faire pareil... et ça donne ça :
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et fidèle à ma tradition, je termine en chanson...