Ma quête berbère

Le froid, le vent la pluie... un nouvel automne en somme.

C'est un peu triste, je sais, mais tout cela a quand même du bon, celui de se recentrer un peu sur soi, et qui dit "soi" dit intérieur et qui dit "intérieur" dit ? Je peaufine le douillet de mon nid.

Alors comme chaque année à cette même époque je rêve du beau tapis qui trônera un jour devant mon canapé, oui oui, celui sur lequel je pourrai m'étendre pieds nus et rêvasser, en caressant doucement ses douces mèches de laine entremêlées.

Mon pêché mignon à moi ce sont les tapis berbères, mais attention, pas ceux qui s'entassent au souk de Marrakech, non ; plutôt ceux qui ont un passé, une âme, une histoire.

Lors de ma quête j'ai rencontré Wilfrid, un vendeur rare qui propose des pièces superbes à des prix cohérents parce que son métier c'est d'abord ses voyages dans des contrées retirées, une véritable démarche d'homme passionné. Les marges qui découlent de ses ventes ne sont donc pas exagérées, loin de là, et dans ses choix, ses trouvailles, l'on peut deviner que Wilfrid est un esthète, un vrai. Après avoir arpenté les terres marocaines, Wilfrid et Lamia comptent désormais traverser les déserts pour découvrir les merveilles des tissages algériens.

J'avais littéralement craqué sur le premier ci-dessous présenté mais mon bas de laine était encore trop léger, alors Wilfrid m'a consolé et m'a promis de me trouver un jour mon tapis.

J'ai donc décidé d'économiser le temps qu'il faudra, et en attendant, de rêver un peu en visitant régulièrement son site Secret Berbère, puis à mon tour je me suis jurée que ce serait chez lui que je dépenserai mes précieuses économies.

Ma quête est dans la patience d'une bien jolie histoire et ça l'a rend plus belle encore...

Les "Beni Ouarain"