Ses mains
belles
tremblent
quand ses yeux
purs
inondent
ses lèvres
généreuses
mordant
sa voix
plantureuse
en mue
Ses épaules
larges
plient
ses vertèbres
longues
se courbent
sa nuque
massive
s'efface
sous des cheveux
bataille
qui rejoignent
sa barbe
Masque
pileux
qui cache
planque
le reflet
pérenne
d'un reliquat
juvénile
miraculé
presque
immaculé
Ses mains
belles
se tendent
cherchent
les corps
les yeux
cherchent
les voix
de ceux
qui croient
qu'un jour
peut-être
qui croient
qu'un jour
encore
à nouveau
il puisse
être
* à Bertrand